Dans une entreprise, en période hivernale, notamment, quand les températures vont en dessous de 19°C, on décide de mettre le chauffage. En été, elle se voit parfois obligée de mettre la climatisation. Tout ceci a pourtant un impact sur la facture énergétique et cet impact se chiffre souvent sur des milliers et des milliers d’euros. Pour le confort de ses salariés, l’employeur se doit tout de même d’offrir un confort thermique. Faisons le point sur ce fameux confort thermique au travail.
Plan de l'article
Ce qu’on entend par « confort thermique »
On peut définir le confort thermique par la sensation liée à la chaleur que chacun ressent. Ainsi, en hiver, on parle d’un bon confort thermique quand on ressent une sensation de chaleur suffisante, malgré les températures. En été, le bon confort thermique se traduit par la limitation de la chaleur pour ne pas être surchauffé.
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Le confort thermique au travail
Ce confort thermique a une répercussion sur le bien-être de la personne, sur son humeur et sur sa productivité. Les employeurs ne doivent alors en aucun cas négliger le confort thermique dans les locaux professionnels. Si on se réfère d’ailleurs aux articles R 4223-13 et R 4223-14, on comprend que les locaux professionnels doivent être aménagés correctement pour offrir aux employés ce confort thermique.
Même si chacun a ses propres préférences de températures et ceci peut s’expliquer par le niveau d’activité, la physiologie de chacun et l’âge, un espace de travail trop chaud ou trop froid n’est jamais agréable. Des températures trop élevées dans un local peuvent causer une irritabilité des travailleurs, une baisse des performances, des maux de tête et une fatigue. Des températures trop fraîches par contre peuvent facilement détourner l’attention des occupants, ce qui va affecter leur concentration. Pour qu’un personnel exerçant une activité physique légère se sente bien en hiver, la température dans les locaux doit être aux alentours de 21 à 23°C. En été, elle doit se situer entre 23 et 26°C.
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Améliorer le confort thermique dans les locaux professionnels
Ce n’est pas en demandant à vos employés de porter des vêtements chauds en hiver et des vêtements légers en été que vous pourrez améliorer leur confort thermique au travail. Notez que plusieurs éléments peuvent influencer ce confort, notamment le système de conditionnement thermique et de ventilation installé dans les locaux, la position et la géométrie des locaux. Une mauvaise insolation, l’ensemble des machines utilisées au bureau peuvent faire basculer dans un inconfort thermique.
Pour ne pas lésiner sur le confort thermique des travailleurs et pour ne pas avoir à payer le prix fort pour les dépenses énergétiques, l’entreprise doit mettre en place plusieurs actions. Ces dernières portent souvent sur l’isolation, le chauffage et la climatisation des locaux.
Pour mettre en place ces actions, qu’elles soient préventives ou correctives, il serait judicieux de faire appel à un professionnel. S’il constate que l’enveloppe du bâtiment n’est pas si performante, il peut suggérer de refaire l’isolation. Par la même occasion, vous pouvez acheter des fenêtres en PVC pour les faire installer. Toujours dans l’optique d’optimiser le confort de vos employés, ne refusez pas non plus la proposition du professionnel sur l’installation d’un système de ventilation.
Si votre système de chauffage est ancien, il serait également judicieux de le remplacer et ce, même s’il vous offre un confort thermique. Dans la plupart des cas, un système de chauffage ancien est plus énergivore. C’est donc lui qui en partie est responsable de ses lourdes factures énergétiques. Lors du choix de ce nouveau système de chauffage, il ne faut pas trop se focaliser sur sa consommation. Assurez-vous de prendre un chauffage adapté à la surface de votre local et aux contraintes de l’espace de travail.