Aujourd’hui, de plus en plus de salariés s’intéressent au freelancing. Il faut savoir que ce n’est pas vraiment un statut. Le freelance est un travailleur indépendant qui travaille à son compte. Ainsi, lorsqu’on se lance dans le milieu, il faut choisir un statut. Découvrons les différents statuts freelance.
Plan de l'article
Le portage salarial
Le portage salarial n’est pas un statut en soi, car l’entrepreneur ne crée pas sa société. Il permet tout de même à l’entrepreneur de travailler à son compte en cherchant et en choisissant ses clients et en fixant le coût de ses prestations. Rappelons quand même qu’il est salarié de la structure de portage salariale, car il signe avec cette dernière un contrat de travail. Rappelons que le portage salarial est une relation contractuelle entre le freelance, l’entreprise cliente et la société de portage comme Embarq.
A lire également : Approche des listes de choses à faire
Micro-entrepreneur
Il faut savoir que depuis quelques années, « auto-entrepreneur » et « micro-entrepreneur » ne font plus qu’un pour avoir le statut de « micro-entreprise ». Le micro-entrepreneur est un entrepreneur individuel qui profite du régime fiscal de la micro-entreprise et du régime micro-social. Même si ceci peut vous paraître complexe, sachez qu’on a ici un régime simplifié. On peut rapidement créer sa micro-entreprise, la création du statut ne demande pas d’apport de capital, les cotisations sont évaluées en fonction du chiffre d’affaires.
On recommande ce statut pour le démarrage d’une activité, pour la réalisation d’une activité complémentaire ou pour le test d’une activité. Précisons tout de même que seules les activités commerciales, artisanales et libérales peuvent être exercées avec ce statut de micro-entrepreneur. Il faut également savoir qu’avec ce statut, le chiffre d’affaires est limité et la récupération de la TVA n’est pas possible.
A lire en complément : 4 Techniques de gestion critiques pour les employés difficiles
L’entreprise individuelle
Si vous voulez exercer une activité en votre propre nom, le statut d’entreprise individuelle peut vous convenir. Vous pouvez même opter pour l’entreprise individuelle à responsabilité limitée qui vous offre une protection de vos biens personnels face aux éventuelles créances de votre structure. Pour ce statut aussi, la création de la société peut se faire rapidement et ne demande pas d’apport de capital. Contrairement au statut de micro-entreprise, le chiffre d’affaires n’est pas limité. Pour ce régime, l’impôt est calculé en fonction des bénéfices et de la TVA. Comme c’est une entreprise individuelle, vous ne pouvez pas avoir d’associé et en cas d’arrêt d’activité, vous ne pouvez pas non plus céder l’entreprise.
L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée et la société par actions simplifiée unipersonnelle
Pour ces deux statuts, l’exercice de l’activité ne se fait pas au nom de l’entrepreneur. En effet, l’EURL et la SASU permettent une identification comme personne morale. Si de nombreux entrepreneurs choisissent ces statuts, c’est parce que le patrimoine personnel de l’entrepreneur est bien distingué de celui de l’entreprise.
Cependant, côté création et gestion de l’EURL et de la SASU, c’est un peu plus compliqué. À la création de l’entreprise, il faut aussi prévoir un budget, car vous devez payer entre autres l’annonce légale, les honoraires du professionnel mandaté pour la création de l’entreprise et les frais de greffe.