L’exercice de tout emploi expose le travailleur à la survenance de risques sociaux. Il est alors organisé des cotisations salariales et patronales pour leurs couvertures. Il ne faut cependant pas confondre ces deux éléments que vous retrouvez sur votre fiche de paie. Le point sur ces contributions obligatoires dans les lignes suivre.
Le rôle des cotisations sociales
Les cotisations sociales (salariales et patronales) représentent des déductions sur salaire brut qui s’opèrent pour le travailleur. Pour connaître les prélèvements effectués, il faut se référer à la fiche de paie qui donne les détails. Ces fonds qui sont payés servent à la couverture des différents risques sociaux. A ce titre, ils prennent en compte (chômage, vieillesse, retraite, maladie, naissance d’enfant, invalidité, accidents de travail et maladies professionnelles, décès, allocation familiale et logement). Par ailleurs, des cotisations spécifiques peuvent être organisées par catégorie professionnelle en fonction de besoins spécifiques.
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Le débiteur du paiement
Le contribuable qui doit payer les cotisations est d’une part l’employé et d’autre part l’employeur. En effet, les cotisations salariales représentent 21 à 23% du salaire brut et sont supportées par le travailleur. Ils sont prélevés à la source par l’employeur c’est-à-dire avant le paiement du salaire net au travailleur. Les dirigeants quant à eux doivent verser 25 à 45% du salaire brut de l’employé au titre des cotisations patronales. Elles peuvent regrouper par exemple le chômage, la formation professionnelle et les prestations familiales. La part de l’employeur s’ajoute donc au montant déduit par ce dernier sur le salaire de l’employé. Ces deux contributions sont versées par l’employeur à l’organisme en charge de la sécurité sociale.
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