En 2020, les rançongiciels, ces cyberattaques qui exigent le paiement d’une rançon contre la récupération de ses données, se sont multipliés dans les entreprises françaises, touchant aussi bien les hôpitaux et les mairies, que les PME. La France étant d’ailleurs le troisième pays le plus touché au monde par ce fléau.
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Une menace informatique de plus en plus courante en France
Si vous souhaitez protéger les données de votre entreprise et éviter les cyberattaques, mieux vaut investir dans de bons outils, comme ceux proposés sur ce site. Car en France, les rançongiciels, ces logiciels malveillants qui exigent le paiement d’une rançon, sont devenus la menace informatique la plus courante dans les entreprises du pays. La France serait d’ailleurs aujourd’hui, le troisième pays le plus touché au monde, après l’Inde et l’Australie.
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Des données paralysées et une rançon exigée pour les restituer
Plus concrètement, ce type de cyberattaques touche aujourd’hui toutes sortes d’entreprises françaises, des PME, aux centres hospitaliers, en passant par les grands groupes, ou encore les collectivités locales. Son objectif : paralyser les données des entreprises, tout en réclamant une rançon pour les restituer. Cette dernière allant de quelques centaines d’euros à quelques millions et étant généralement exigée sous forme de cryptomonnaie.
Dernièrement, une étude réalisée par Forrester Research auprès de 6.000 entreprises aux Etats-Unis et en Europe, a révélé qu’en France, 49% des PME, mais aussi des grands groupes, sont touchés par ce fléau, contre 34% en 2019. Pire, 22% des sociétés sondées auraient déjà affronté plus de 25 assauts.
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Les entreprises accusées de renforcer ce phénomène
Problème : en France, les entreprises sont de plus en plus pointées du doigt pour leur responsabilité dans la montée en puissance de ce phénomène. En effet, depuis quelques temps, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer l’attitude des victimes, qui ont tendance à payer trop facilement les rançons.
« Aujourd’hui, la France est l’un des pays les attaqués en matière de ransomware. Pourquoi ? Parce que nous payons trop facilement les rançons ! », a ainsi déclaré Johanna Brousse, la vice-procureur chargée des dossiers de cybersécurité au parquet de Paris, au cours d’une audition au Sénat le 15 avril dernier. Selon l’enquête de Forrester Research, près de 19% des entreprises françaises interrogées ont ainsi reconnu avoir payé une rançon.
Toutefois, les entreprises ne sont pas les seules responsables, car les compagnies d’assurance sont également pointées du doigt. Certaines d’entre elles préférant payer la rançon plutôt que de devoir rembourser les dégâts causés par les pertes de données.