Le micro-entrepreneur est soumis à un régime fiscal et social simplifié. Cela lui permet d’exercer plus facilement son activité professionnelle. Quelle que soit votre occupation actuelle, vous pouvez devenir micro-entrepreneur. Avant de vous lancer dans cette aventure, vous devez toutefois connaître les tenants et aboutissants de ce statut.
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Les avantages et inconvénients de ce statut particulier
Le statut de micro-entrepreneur vous apporte de nombreux avantages, même s’il n’est pas totalement dépourvu de limites. Voici quelques-uns des points positifs et négatifs de ce statut.
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Les avantages du statut de micro-entrepreneur
En optant pour ce régime, vous bénéficiez de formalités administratives simplifiées lors de la création de votre entreprise. Vous n’aurez qu’à effectuer le processus en ligne, ce qui est entièrement gratuit. Un autre avantage du statut de micro-entrepreneur est que vous avez la possibilité de cumuler les revenus de votre entreprise avec vos allocations de chômage ou votre salaire. Vous aurez également le choix entre l’imposition classique ou le prélèvement libératoire.
Pour opérer le meilleur choix, vous pouvez solliciter des services d’aide à la création de micro-entreprises comme Hello My Business pour vous accompagner. En optant pour ce statut, vous pouvez être partiellement exonéré des cotisations sociales durant la première année d’activité. Vos charges sociales seront généralement simplifiées et allégées. Il existe par ailleurs de nombreux dispositifs d’aides qui faciliteront le financement de votre micro-entreprise. Le statut de micro-entrepreneur présente toutefois quelques inconvénients.
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Les inconvénients
Le statut de micro-entrepreneur ne convient tout d’abord qu’aux petites entreprises. Lorsque vous choisissez ce statut, votre chiffre d’affaires est plafonné à 176 200 euros si vous exercez des activités commerciales ou des prestations d’hébergements. Pour ce qui est des professions libérales et des prestations de services, le chiffre d’affaires se limite à 76 000 euros. Si votre entreprise dépasse ces seuils, vous basculez automatiquement dans le régime d’entreprise individuelle. Ce statut vous oblige ensuite à être soumis au régime micro-fiscal. Cela signifie que vous ne pourrez déduire aucune charge professionnelle de votre chiffre d’affaires.
Les frais entrant dans l’achat de matériel ou pour l’ouverture d’un compte bancaire ne sont donc pas déductibles. Cela implique que vous ne pourrez pas récupérer votre TVA sur les investissements professionnels que vous réaliserez. Enfin, lorsque vous optez pour ce statut, votre patrimoine personnel est exposé. Puisque votre entreprise ne possède pas de personnalité morale, elle est enregistrée sous votre nom. Votre patrimoine personnel et celui de l’entreprise sont confondus. Vos créanciers peuvent ainsi être payés sur votre patrimoine personnel, si celui de l’entreprise ne suffit pas pour éponger les créances.
Comment devient-on micro-entrepreneur ?
Pour devenir micro-entrepreneur, vous devez obligatoirement vous immatriculer au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) ou au Répertoire des Métiers (RM) si vous êtes respectivement commerçant ou artisan. Quel que soit le répertoire choisi, vous serez exonéré des frais d’immatriculation. Déclarez ensuite votre entreprise en ligne. Pour cela, il vous faudra scanner et envoyer des pièces justificatives. Vous aurez également à remplir un formulaire sur le Portail-Auto-Entrepreneur. Vous devrez par la suite réceptionner et conserver les documents de votre micro-entreprise. Il s’agit notamment du certificat d’inscription, de la notification d’affiliation au régime micro-entrepreneur, d’un extrait d’immatriculation, etc.
Quels types d’activités peuvent être classées comme micro-entreprises ?
Vous pouvez exercer un grand nombre d’activités sous le statut de micro-entrepreneur. Il permet d’exercer des activités libérales, artisanales ou commerciales. Les activités commerciales praticables sous le statut de micro-entrepreneur sont principalement l’achat et la revente de biens ou de marchandises. Les activités artisanales, quant à elles, prennent en compte la fabrication, la transformation ou encore la réparation des produits. Elles incluent une intervention manuelle qui nécessite une qualification professionnelle ainsi qu’une immatriculation au RM. Les professions libérales que vous pouvez exercer en tant que micro-entrepreneur sont :
- architecte,
- géomètre expert,
- chiromancien,
- magnétiseur, etc.
Les activités agricoles et les activités libérales qui relèvent d’une caisse de retraite ne peuvent pas être exercées dans le cadre d’une micro-entreprise. Il en est de même si vous louez des immeubles, effectuez des activités artistiques rémunérées ou exercez des activités relevant de la TVA immobilière. En revanche, vous pouvez exercer plusieurs activités qui n’ont aucun lien entre elles au sein d’une seule micro-entreprise.
Comment commercialiser votre activité en tant que micro-entrepreneur ?
Pour commercialiser votre micro-entreprise, vous devez être présent en ligne. Cela implique que vous ayez un site internet et que vous soyez actif sur les réseaux sociaux. Vos clients et prospects sont tous connectés. Vous devez donc à tout prix attirer leur attention via ces canaux. Vous pouvez également utiliser les newsletters, des groupes et forums pour promouvoir votre activité en tant que micro-entrepreneur. Servez-vous par ailleurs des plateformes de mise en relation pour trouver des missions. Vous devez aussi être actif hors internet. Utilisez la presse locale pour promouvoir votre activité, distribuez des flyers et établissez des partenariats.